Nous tenterons d’amorcer ici une réflexion sur les enjeux mémoriels que pose l’esthétique littéraire de l’épuisement.
La fiction web Avec Maman par Alban Orsini offre un exemple de tentative artistique fondée sur une sérialité contemporaine, proche du principe de «l'épuisement du quotidien» de Georges Perec.
À travers les dédales presque infinis de Tumblr, plusieurs micro-communautés se forment en développant collectivement une sorte d’esthétique, dont les «studyblr», sujet qui nous intéresse ici.
La majorité des historiens d’art semblent affirmer que le White Cube comme modèle fut canonisé par le commissaire Alfred Barr lors de l’exposition de Matisse au Museum of Modern Art.
Le White Cube (ou cube blanc) est un «dispositif scénique» qui s’est progressivement imposé dans le domaine des arts visuels contemporains et/ou actuels.
En travaillant sur les micros-libres de poésie, une question a rapidement surgi: comment et quand nommer les lecteurs-ices? Les désigner?
On les voit partout ces êtres aux visages brouillés. Ils ne sont plus qu’une identité-flux, une présence anonyme qui témoigne de la réalité d’un lieu, tout en parvenant à lui retirer son actualité.
L'oeuvre UKI donne à voir une tentative d’épuisement du désir qui agit comme détournement de la logique consumériste. L’œuvre fait également émerger une figure unique d’épuisement: le virus.
Dans le cadre du dossier « (Re) constituer l’archive », paru sur le site de Sens public, j’ai offert mes premières réflexions sur cette notion qu'est le syntagme "archiver le présent".
Les oeuvres de PER CAPITA, présenté à Sight & Sound, mettent en scène et réfléchissent, parfois implicitement, aux problématiques qui animent le groupe de recherche Archiver le présent.